PTL3 – Biodiversité, Écologie et Évolution

Appel à propositions 2025 : Équipe de recherche junior

Date limite pour la soumission : mardi 26 août (00h)

Cet appel cible un modèle de formation original au sein des unités de recherche du Pôle AEB travaillant dans les domaines de la Biodiversité, l’Écologie et l’Évolution animés par le PTL-3. Il permet à des doctorants (F/H), qui réalisent des recherches sur la biodiversité, l’écologie et/ou l’évolution, d’obtenir un soutien financier pour créer et gérer une petite équipe (Équipe de Recherche Junior, ERJ) sur un axe de travail en connexion avec leur sujet de thèse.

L’ERJ inclura un doctorant (F/H, porteur du projet) et un étudiant en M1 ou M2 (F/H), sous la responsabilité de l’équipe encadrante de la thèse. L’objectif est de promouvoir l’apprentissage de l’organisation d’un travail scientifique en équipe et l’ouverture thématique du projet du doctorant à des travaux connexes à son sujet de thèse qui ne peuvent être menés par le doctorant lui-même. Cette ouverture peut inclure des approches interdisciplinaires (la biodiversité, l’écologie et/ou l’évolution avec par exemple les agrosciences, hydro- et géosciences, bio-informatique, mathématiques, sciences humaines…). Le financement de 7 k€ maximum par projet, financera la gratification du stage M1/M2 et vise aussi à soutenir le travail de terrain, la participation à des congrès, des workshops, des actions de communication, des activités de transfert ou des séjours dans des laboratoires pour les personnes membres de l’ERJ.

Ce dispositif fut conçu dans le cadre du Labex CeMEB, a été mise en œuvre de 2021 à 2024 et a ainsi soutenu 36 projets ERJ. Ce dispositif est désormais repris par le PTL-3 du Pôle AEB et s’adresse ainsi à tous les doctorants du Pôle AEB travaillant dans les domaines de la Biodiversité, l’Écologie et l’Évolution. 

Financement d’une thèse sur l’agrobiodiversité co-financée par les PTL2 (Agroécologie et systèmes alimentaires) et PTL3 (Biodiversité, écologie et évolution)

Date limite pour la soumission : mardi 20 mai (17h)

Les PTL2 (Agroécologie et systèmes alimentaires) et PTL3 (Biodiversité, écologie et évolution face aux défis des changements planétaires) du pôle AEB de l’I-Site de Montpellier partagent un fort intérêt pour l’ensemble des composantes de l’agrobiodiversité, entendue ici comme la biodiversité au sein des espaces agricoles. Ce premier appel à projets se focalise sur la composante végétale de l’agrobiodiversité et plus précisément sur l’ensemble des espèces végétales semées ou plantées (annuelles ou pérennes qui constituent les productions visées, mais aussi plantes de service au sens large). En 2026, un deuxième appel à projets sera lancé, intégrant cette fois-ci l’ensemble des autres composantes de l’agrobiodiversité (espèces adventices et autres bioagresseurs, pollinisateurs, auxiliaires des cultures, organismes du sol, etc.).

Cet appel à projet vise à répondre aux attentes des deux PTLs en termes de connaissances sur l’agrobiodiversité. Le PTL3 s’intéresse avant tout à la caractérisation de l’agrobiodiversité et aux mécanismes écologiques et évolutifs qui la sous-tendent. Ces connaissances visent à optimiser, à l’échelle de la parcelle ou au-delà, les fonctions assurées par les agroécosystèmes dans un contexte de transition agroécologique.

Le PTL2, quant à lui, s’intéresse à la mise en œuvre concrète de l’agrobiodiversité au sein des systèmes de production agricole (intégration dans les pratiques et systèmes agricoles, diversification des systèmes de production) mais aussi son impact sur l’aval des chaînes de valeur (transformation-distribution-consommation) et sur la qualité nutritionnelle des produits issus de ces systèmes diversifiés.

Bien que complémentaires, ces axes de recherche restent encore trop souvent cloisonnés, ce qui limite la pleine mobilisation de l’agrobiodiversité comme levier pour accompagner la nécessaire et urgente transition agroécologique. Faire le pont entre ces disciplines constitue un véritable défi scientifique – un front de science – que nous estimons aujourd’hui mûr pour un dialogue interdisciplinaire renforcé.